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Romain PHILIPPON

ET LES LÉGENDES DE FEVRIER

Photographe indépendant à l’île de La Réunion, Romain Philippon intègre début 2015 le réseau Divergence, en étant toujours diffusé par l’agence Réa à Paris.

Publié ces derniers mois dans Géo, Le monde diplomatique, ou M le magazine du monde, il développe des projets variés, qui vont du documentaire à l’expérimentation avec d’autres artistes, comme récemment avec la compagnie de cirque réunionnaise Cirquons Flex, mettant la poésie au coeur de son travail.

En avril 2015, il lance la revue photographique Fragments, qui propose un regard singulier et contemporain sur l’océan Indien. Il a également publié en 2012 un livre sur les dormeurs de rue autour du monde, intitulé Insconscience (éditions Pendant ce temps), qui a reçu le prix du public au salon de la photo de Strasbourg.

 

Il est également enseignant de photographie à l’Université de la Réunion, et intervenant artistique dans les classes de l’enseignement primaire (affilié au rectorat).

Site professionnel 

Romain PHILIPPON  a accepté de répondre à notre traditionnel questionnaire en 8 petites questions.

Une légende qui vous a surpris

Toutes celles qui cherchent du “choc” ou du “drame”... c’est toujours surprenant. C’est assez représentatif de notre époque j’imagine.

 

Une légende qui vous a agacé…

“Les violences matrimoniales dans les pays pauvres où la mentalité est encore celle d'autrefois.”
C’est un peu agaçant de lire ça… car je n’aime pas les généralités de ce genre, surtout quand elles relaient des clichés.

 

Ecrivez-vous souvent vous-même les légendes de vos photos ?

Oui tout le temps, car j’aime bien écrire.

Mais pour les commandes de la presse, elles sont toujours ré-écrites par des journalistes ou des rédacteurs.

 

Le travail d’un photographe d’hier que vous aimez

Une photographe qu’on a découvert récemment, et dont le travail dépasse celui de tous les grands de son époque : Vivian Maier. Elle a photographié les Etats-unis dans les années 60, et a produit une centaine de milliers de clichés, qui ont été découvert seulement après sa mort, il y a quelques années.

 

Le travail d’un photographe d’aujourd’hui que vous aimez particulièrement

Je suis un grand admirateur du travail de Joakim Eskildsen. C’est un grand coloriste, qui produit un travail toujours très poétique et intime.

 

Un projet sur lequel vous travaillez actuellement

Je termine le projet collectif La France vue d’ici auquel je participais. Et je me remets en ce moment à réaliser des films. Je prépare donc plusieurs projets à mi chemin entre la photo et la vidéo. Je suis au stade d’écriture pour l’instant.

 

Un livre à offrir pour partager votre passion pour la photo

Un des volumes de la revue Fragments bien entendu !

 

Quelle est la dernière photo qui vous a marqué ?

La photo d’Aylan, cet enfant migrant échoué sur une plage turque. C’est une photo qui me hante terriblement.

Aylan KURDI, photo de Nilufer Demir, 2 septembre 2015, Borum (Turquie)

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