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A.PACHABEZIAN

ET LES LÉGENDES DE DEC/JANVIER 

Anaïs PACHABEZIAN construit depuis plus de dix ans un travail photographique autour de parcours de vie où se mêlent histoires individuelles et collectives.

La migration et l’exil sont au cœur de ses projets.

Elle s'est intéressée à la décennie noire en Algérie avec le travail À fleur de silence édité en 2011 (éditions Barzakh) et dernièrement avec le Rwanda, des photos pour le dire, elle aborde la question du traumatisme et des séquelles résultant de conflits.

Parallèlement, elle réalise des commandes pour la presse française et pour les services de communication des ONG françaises et internationales.

Elle intervient également auprès de divers publics lors d’ateliers photographiques.

Membre fondateur du collectif Babel Photo entre 2010 et 2015.

Depuis décembre 2016, elle a rejoint le studio Hans Lucas.

Anaïs PACHABEZIAN a accepté de répondre à notre traditionnel questionnaire en 8 petites questions.

Une légende qui vous a surprise

Pour moi, une légende doit rester factuelle et répondre aux questions “qui, où, quand, quoi, pourquoi, comment”. Donc les légendes qui m’ont surprises sont celles qui n’en sont pas vraiment, soit parce qu’elles sont trop décalées ou soit parce qu’elles expriment un point de vue ou une analyse.

 

Une légende qui vous a agacé…

Je dirais simplement que la légende ne doit pas décrire l’image de cette manière “au premier plan, on voit le reflet des deux hommes, de couleur noire, vêtus de gilet de sécurité jaune fluo”. Car le regardeur voit l’image. La légende est faite pour apporter des éléments de contexte et ainsi lui permettre de mieux la comprendre.

 

Ecrivez-vous souvent vous-même les légendes de vos photos ?

La légende fait partie du travail d’un photographe car c’est lui qui connaît le contexte dans lequel ont été prises ses images, donc oui j’écris toutes mes  légendes.

 

Le travail d’un photographe d’hier que vous aimez

Il y a de nombreux photographes dont j’aime les travaux évidemment. Mais si je dois en citer un seul, je choisirais le photographe américain Walker Evans car c’est un des photographes qui m’a vraiment marqué au début de ma formation en photographie.

 

Le travail d’un photographe d’aujourd’hui que vous aimez particulièrement

Là encore, c’est compliqué de n’en citer qu’un. Alors je choisis le travail d’un photographe sud africain Guy Tillim, et plus particulièrement sa série Jo’burg que j’aime vraiment beaucoup.

 

Un projet sur lequel vous travaillez actuellement

Actuellement, je travaille sur un projet de film documentaire autour de mes origines arméniennes.

 

Un livre à offrir pour partager votre passion pour la photo

Pour rester dans un classique de l’histoire de la photographie : “Les Américains” de Robert Frank. La première édition date de 1958. Une traversée photographique des Etats-Unis quasi cinématographique.

 

Quelle est la dernière photo qui vous a marqué ?

Ce n’est pas une photo en particulier mais le travail d’une artiste sud-africaine, Nobukho Nqaba. J’ai vu ses images pour la première fois lors de la foire AKAA à Paris l’automne dernier. Son travail est très éloigné du mien mais j’aime sa démarche, la mise en scène d’elle-même et d’objets du quotidien pour raconter ses relations familiales, questionner la relation au “chez soi”, aux souvenirs d’enfance. 

Umaskhenkethe Likhaya Lam, site du galeriste, consulté le 8 février,7h20

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